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Le blog de l'Entrepreneur

LemonSide
[FR] C’est quoi, la vĂ©ritable Ă©thique en communication ?  
3 pistes pour une démarche globale.

Du fait de notre positionnement en faveur d’une Ă©conomie solidaire et durable, nous sommes rĂ©gulièrement sollicité·es pour expliquer comment nous mettons en pratique l’éthique en communication. Voici des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, basĂ©s sur notre expĂ©rience. 

Nous définissons la communication éthique comme une démarche globale visant à promouvoir la transition vers un monde plus juste et plus durable à travers toutes les actions de communication

 Il s’agit bien d’une dĂ©marche globale, que nous pratiquons sur plusieurs niveaux : les supports, le message, et l’objet de la communication. 

Niveau 1 : les supports de communication 
C’est le sommet de l’iceberg : minimiser l’impact social et environnemental des supports de communication. Il s’agit par exemple de favoriser l’utilisation de papier recyclĂ©, de minimiser l’utilisation de goodies inutiles et polluants ou encore d’hĂ©berger des donnĂ©es ou des sites internet sur des serveurs plus « verts ». Du point de vue social, il s’agira de respecter le public-cible en Ă©vitant la communication invasive, que ce soit dans l’espace public ou sur internet. Il s’agit Ă©galement de traiter les donnĂ©es personnelles dans le respect de la vie privĂ©e et du consentement. 

Niveau 2 : le message 
Un peu plus fondamental : le traitement Ă©thique du message communiquĂ©. A ce niveau, il s’agit de crĂ©er des messages honnĂŞtes et authentiques, qui ne font pas de fausses promesses. Assurez-vous de connaitre la vĂ©ritable nature du produit et du projet de votre client·e, pour que son message lui corresponde, et crĂ©e une image fidèle auprès du public. RĂ©flĂ©chissez aussi aux stĂ©rĂ©otypes vĂ©hiculĂ©s par votre message. N’y a-t-il pas de sous-texte sexiste, grossophobe, validiste ou raciste ? Ne favorisez-vous pas, malgrĂ© vous, la surconsommation ou des actes polluants ? 

Niveau 3 : l’objet de la communication 
La question la plus difficile, et la plus controversĂ©e, c’est celle de savoir Ă  qui vous choisissez de vendre vos services. Nous sommes responsables de ceux et celles Ă  qui nous choisissons de vendre nos compĂ©tences, et c’est notre responsabilitĂ© de communiquant·es de nous mettre au service de projets qui ont comme ambition de contribuer Ă  un monde plus juste et plus durable. 

Ainsi, la communication éthique est un sujet complexe, qui demande une démarche globale. Chaque niveau de la démarche est important, car oublier l’un d’entre eux pourrait vous faire tomber malgré vous dans le greenwashing.