Nous définissons la communication éthique comme une démarche globale visant à promouvoir la transition vers un monde plus juste et plus durable à travers toutes les actions de communication.
Il s’agit bien d’une démarche globale, que nous pratiquons sur plusieurs niveaux : les supports, le message, et l’objet de la communication.
Niveau 1 : les supports de communication
C’est le sommet de l’iceberg : minimiser l’impact social et environnemental des supports de communication. Il s’agit par exemple de favoriser l’utilisation de papier recyclé, de minimiser l’utilisation de goodies inutiles et polluants ou encore d’héberger des données ou des sites internet sur des serveurs plus « verts ». Du point de vue social, il s’agira de respecter le public-cible en évitant la communication invasive, que ce soit dans l’espace public ou sur internet. Il s’agit également de traiter les données personnelles dans le respect de la vie privée et du consentement.
Niveau 2 : le message
Un peu plus fondamental : le traitement éthique du message communiqué. A ce niveau, il s’agit de créer des messages honnêtes et authentiques, qui ne font pas de fausses promesses. Assurez-vous de connaitre la véritable nature du produit et du projet de votre client·e, pour que son message lui corresponde, et crée une image fidèle auprès du public. Réfléchissez aussi aux stéréotypes véhiculés par votre message. N’y a-t-il pas de sous-texte sexiste, grossophobe, validiste ou raciste ? Ne favorisez-vous pas, malgré vous, la surconsommation ou des actes polluants ?
Niveau 3 : l’objet de la communication
La question la plus difficile, et la plus controversée, c’est celle de savoir à qui vous choisissez de vendre vos services. Nous sommes responsables de ceux et celles à qui nous choisissons de vendre nos compétences, et c’est notre responsabilité de communiquant·es de nous mettre au service de projets qui ont comme ambition de contribuer à un monde plus juste et plus durable.
Ainsi, la communication éthique est un sujet complexe, qui demande une démarche globale. Chaque niveau de la démarche est important, car oublier l’un d’entre eux pourrait vous faire tomber malgré vous dans le greenwashing.